L’alimentation crue et vivante est une approche nutritionnelle qui met l’accent sur la consommation d’aliments non cuits, et non transformés. Elle repose sur le principe selon lequel les aliments conservent leur potentiel nutritionnel optimal lorsqu’ils sont consommés dans leur état naturel, sans subir de cuisson ou de traitement thermique excessif (cuisson basse température, dessiccation).
Cette pratique alimentaire trouve ses racines chez les esséniens et est pratiquer majoritairement dans les mouvements tels que le crudivorisme et le végétalisme, qui prônent une alimentation basée sur des aliments bruts et frais, tels que les fruits, les légumes, les graines, les noix et les algues. L’idée centrale est de maximiser l’apport en nutriments essentiels tout en minimisant la perte de vitamines, minéraux et enzymes qui peuvent se produire lors de la cuisson.
Les partisans de l’alimentation crue et vivante affirment qu’elle présente de nombreux bienfaits pour la santé, une augmentation de l’énergie, une peau plus saine et un système immunitaire renforcé. De plus, cette approche met en avant l’idée que la cuisson excessive des aliments peut altérer leur structure chimique et réduire leur valeur nutritive, ce qui pourrait contribuer à des déséquilibres nutritionnels et à des problèmes de santé à long terme.
Cependant, il est important de prendre en compte les limites et les mises en garde associées à ce type d’alimentation. Rappelez vous que nous sommes tous différents et que nos besoins différents également.
Les origines de l’alimentation crue et vivante
Les origines de l’alimentation crue et vivante remontent à plusieurs siècles, et une des influences majeures est attribuée aux Esséniens, une communauté religieuse juive antique. Les Esséniens vivaient principalement dans la région de la mer Morte, notamment autour de Qumrân, au cours des premiers siècles avant et après Jésus-Christ.
Les Esséniens étaient connus pour leur mode de vie ascétique et leur recherche constante de pureté spirituelle. Leur régime alimentaire était considéré comme un élément essentiel de cette quête de pureté et de santé. Selon les écrits historiques et religieux, les Esséniens consommaient principalement des aliments naturels et non transformés, en accord avec leurs croyances spirituelles.
Leurs pratiques alimentaires comprenaient la consommation d’aliments crus, tels que des fruits, des légumes, des graines, des noix, des herbes et des algues. Ils évitaient généralement les aliments cuits et transformés, considérés comme altérant la vitalité et la pureté des aliments.
Bien que les Esséniens aient vécu il y a des milliers d’années, leur approche de l’alimentation crue et vivante a laissé une empreinte durable. Aujourd’hui, de nombreux adeptes de l’alimentation crue et vivante se réfèrent à l’influence des Esséniens en mettant l’accent sur la pureté, la vitalité et la connexion spirituelle avec les aliments.
Plus tard Hildegarde de Bingen a également exprimé des idées novatrices en matière d’alimentation, on pourrait la qualifié de première naturopathe. Elle prônait la qualité des aliments, recommandant les choisir avec soin. Elle encourageait également l’utilisation de plantes médicinales et d’herbes dans l’alimentation pour soutenir la santé et le bien-être global.
Bien que les connaissances et les pratiques alimentaires de Hildegarde de Bingen aient été développées il y a plusieurs siècles, ses idées sur les bienfaits des aliments et la santé sont encore pertinentes aujourd’hui. Elles ont contribué à façonner la compréhension moderne de l’alimentation saine et de l’importance de consommer des aliments frais, naturels et non transformés pour favoriser une bonne santé physique et spirituelle.
L’alimentation crue et vivante d’aujourd’hui :
Bircher-Benner et Herbert Shelton sont deux figures importantes dans l’histoire de l’alimentation crue et vivante, chacun ayant apporté sa contribution distinctive à ce domaine.
Maximilian Bircher-Benner était un médecin suisse du XIXe siècle qui s’est intéressé à l’alimentation et à la santé. Il est surtout connu pour avoir développé le célèbre muesli, un mélange de flocons d’avoine, de fruits et de noix, qu’il a créé comme un plat nutritif pour les patients de son sanatorium. Bircher-Benner croyait en la capacité de guérison des aliments naturels et prônait une alimentation basée sur les produits frais, les fruits et les légumes crus. Il considérait que les aliments crus contenaient des enzymes actifs bénéfiques pour la digestion et la santé globale. Les principes de Bircher-Benner ont influencé le développement de l’alimentation crue et vivante en mettant l’accent sur l’importance des aliments naturels non transformés.
Herbert Shelton, quant à lui, était un naturopathe et un pionnier de l’alimentation crue et du jeûne thérapeutique au XXe siècle. Il a développé une approche rigoureuse de l’alimentation vivante en mettant l’accent sur le concept de « nourriture vivante » et en évitant tous les aliments cuits. Shelton croyait que la cuisson détruisait les enzymes et les nutriments essentiels des aliments, entraînant une dégradation de la santé. Il préconisait également le jeûne thérapeutique pour favoriser la désintoxication et la régénération du corps. Les écrits de Shelton ont influencé de nombreux adeptes de l’alimentation crue et vivante et ont contribué à populariser cette approche.
Leurs contributions ont permis de développer les bases théoriques et pratiques de l’alimentation crue et vivante, en mettant en avant les bienfaits des aliments crus et en encourageant l’adoption de modes de vie plus naturels et sains.
Même si leurs approches peuvent différer sur certains points spécifiques, notamment en ce qui concerne l’acceptation de certains aliments cuits dans l’alimentation.
De nos jours l’alimentation crue et vivante garde une place de choix. Elle est grandement mise en avant par le crudivorisme, et les vegans, l’instinctothérapie moins connues et nettement moins pratiquée de nos jours.
Ces pratiques alimentaires ne sont pas adaptés à tous, et se doivent d’être encadrés pour éviter toutes les carences qui pourraient en découler.
Le Pain Essénien : Un Incontournable de la Tradition Essénienne
Le pain essénien se distingue par sa simplicité et ses ingrédients naturels. Généralement préparé à partir de grains germés, tels que le blé, l’orge ou l’épeautre, il bénéficie du processus de germination qui enrichit sa teneur en nutriments et le rend plus digeste. Les grains germés sont broyés en une pâte épaisse, puis façonnés en galettes rondes et cuites à basse température pour préserver leurs bienfaits nutritionnels.
Le Pain Essénien c’est également une nouvelle expérience gustative avec sa texture distincte et sa touche légèrement sucrée.
Mais il ne s’agit pas seulement de son goût. Sur le plan nutritionnel, ce pain se démarque également : il possède un indice glycémique bas, est sans gluten et regorge de nutriments essentiels.
Ce qui le rend vraiment spécial, c’est sa richesse en nutriments. Contrairement au pain ordinaire qui peut perdre une partie de ses nutriments lors du raffinage, le Pain Essénien tire profit des grains germés, conservant ainsi sa valeur nutritionnelle. Les grains germés sont riches en vitamines, minéraux et enzymes bénéfiques pour la digestion.
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